Margot KOCHETOVA : « Refaire des médailles aux Championnats d’Europe et du Monde cadets l’année prochaine »
Margot KOCHETOVA (Stade Montois Haltérophilie) fait partie des étoiles montantes de l’haltérophilie française et n’arrête plus de repousser les records. Âgée de 15 ans, Margot détient déjà 12 records de France chez les 45 et les 49 kilos, de nombreux titres de championnes de France, et un total de neuf médailles en compétitions internationales. À l’occasion d’une fin d’année riche en compétitions et en performances de référence, nous nous sommes entretenus avec elle à propos de son ressenti actuel et de son avenir.
Pour te présenter un petit peu, tu as grandi à Mont-de-Marsan dans une famille d’haltérophile ?
Ma famille est arrivée en France avant ma naissance donc oui je suis née et j’ai grandi à Mont-de-Marsan. Pour être franche, mes parents ne sont pas de très grands sportifs, mais mon grand frère a pratiqué l’haltérophilie à haut niveau avant moi.
À quel moment tu as senti que l’haltérophilie était faite pour toi ?
Franchement, je ne saurais pas dire à quel moment j’ai senti que l’haltérophilie était faite pour moi. J’ai directement accroché à la discipline dès mon plus jeune âge. J’ai commencé à l’âge de neuf ans en loisirs et je m’y suis dédié à 100% à partir de 13 ans.
Qui a été ton exemple / ton modèle dans la discipline ?
Mon exemple reste et restera toujours mon grand frère, malgré qu’il ait dû arrêter de pratiquer. C’est lui qui m’a mis dedans et qui m’a réellement fait aimer ce sport. Encore aujourd’hui, il me donne de précieux conseils pour que je puisse atteindre le haut niveau et y perdurer.
Margot KOCHETOVA accompagnée d’Ugo PAILLAUGUE (arbitre national), de Tommy PETIT (président du Stade Montois) et
son grand frère Makariy, lors de la coupe de l’Union Européenne
Comment arrives-tu à gérer toutes les compétitions en plus de tes cours ? Il faut rappeler que tu passes en première l’année prochaine.
Je pense que c’est juste une question d’organisation, je n’ai pas l’impression d’avoir une vie plus chargée que quelqu’un d’autre. J’essaye juste de prioriser les cours et le sport avant tout le reste. Concernant la pression que je pourrais avoir, sur les compétitions nationales j’arrive à beaucoup mieux à la gérer car je peux dire que j’ai pris l’habitude. Au niveau international, évidemment il y a plus de concurrence donc plus de stress, mais je me concentre seulement sur moi en oubliant ce qui se passe autour. Je ne pense qu’à réussir. Je pense que c’est comme ça que j’arrive à mieux gérer la pression.
D’ailleurs comment tu te sens après avoir enchainé les compétitions récemment ?
Je suis très contente que les grosses échéances de cette année se soient terminés. Je suis forcément un peu fatiguée avec l’accumulation de tous les déplacements, mais cela en valait la peine !
Margot KOCHETOVA entourée de ses partenaires et du staff lors des Championnats d’Europe U15-U17
à Thessalonique au mois de juin 2024
Tu es satisfaite de tes performances durant ces compétitions ou tu n’es jamais rassasié ?
Je suis évidemment contente de mes performances, mais je suis quelqu’un de perfectionniste. J’ai toujours cette frustration en me disant que j’aurais pu faire mieux en travaillant plus ! À court terme, j’aimerais bien remonter sur le podium aux prochains Championnats d’Europe et du Monde U17, mais cette fois en -55 kilos. Le défi que je me lance pour la saison prochaine sera de m’imposer dans cette nouvelle catégorie de poids.
Quelles sont les prochaines échéances pour la tempête Kochetova ?
(Rire) Normalement je n’ai pas de compétitions importantes avant un long moment, donc je vais pouvoir me reposer et travailler au mieux. Comme je l’ai dit, l’objectif principal est de refaire des médailles aux Championnats d’Europe et du Monde cadets l’année prochaine !
C’est tout le mal qu’on souhaite à notre jeune athlète !